Laudius L. S. [En attente de validation]

feat Personnalité choisie

“Laudius L. S.
"Le bien est tributaire du mal, l'Harmonie l'est du Chaos."

Présentation

« Bonjour !
Je m'appelle Laudius L. S. et l'on ne me surnomme pas encore, toutefois je ne doute pas que je le serais tôt ou tard, à moins que je n'en possède déjà un qui ne soit jamais parvenue à mes oreilles. Je suis né un 03 Mars à Londres, ce qui me fait 21 ans. Je suis un homme hétérosexuel et actuellement célibataire. Mon principal défaut est ma susceptibilité et ma qualité majeure est mon intelligence. »

Taille : 1.80m
Poids : 64kg
Groupe : Sorcier
Métier : Fabricant de baguette
Ambition : Révolutionner le monde de la Magie

crédits

Physique

Laudius est une personne très simple physiquement. Haut de son mètre quatre-vingt il reste maigre. Toutefois c’est sans le voir nu, son corps est bel et bien fin, mais non pas dépourvu de musculature. Fine et saillante, elle se dessine sous sa peau, peu présente, longeant les os, elle laisse deviner une certaine rapidité d’exécution et une souplesse physique appréciable. Un corps félin, s’il devait être considéré comme celui d’un animal autre que l’homme… Ou bien reptilien.
Son visage ressemble pourtant à celui d’un jeune homme qui semble à peine avoir quitté la puberté. Une peau clair vient jouer avec la lumière des astres pour faire ressortir son regard ardent bien que sombre, tellement sombre qu’il semble noir… Il n’est pas rare de voir ses yeux virer à l’ambre avec un éclairage propice… Magnétique, son regard captive et il est aisé de s’y noyer et d’en perdre la notion du temps. Ses cheveux noirs, mi-longs et rarement coiffés, contrastent énormément avec cet beau d’albâtre, sans toutefois desservir son physique. Pour le reste il est assez simple de se le représenter, ses tenues ne sont pas légions et aucune d’elles ne semble exotique au point de le faire passer pour un canon de beauté. Souvent équipé d’un col-roulé blanc et d’un jean, il n’est pas rare de le voir porter un t-shirt de la même couleur ou alors, en des occasions plus rares, un costume trois pièces. Et en des circonstances tout à fait particulières une robe de sorcier.
A sa main, comme greffée, se trouve une baguette qu’il n’est pas difficile de deviner en pin. Toutefois la variété semble impossible à déterminer, voir même inconnue, les veinures sur cet objet semblent improbables… Lorsque cette baguette ne se trouve pas au bout de son bras, elle est plus souvent dans sa manche opposée, tranquillement coincée contre l’avant-bras.

Caractère

Le jeune homme est quelqu’un de relativement vif d’esprit. Il semble être froid au premier abord, et totalement prétentieux… Si l’un est faux, l’autre ne l’est pas forcément. En effet Laudius est une personne qui transpire la suffisance à bien des égards. Génie de la Magie, il n’aurait jamais dû pouvoir relancer le commerce de baguette magique si vite, d’autant plus que le savoir-faire semblait totalement perdu, et de ce fait il en tire énormément d’orgueil, et ne semble pas disposé à transmettre son savoir.
Lorsque l’on rentre dans son cercle intime, il est une tout autre personne, et rien ne semble figé, tantôt égoïste, tantôt généreux, il semble instable à bien des égards et s’il est sûr de lui, il n’en semble pas moins totalement perdu.
La vérité est pourtant à la fois ailleurs et devant vous. Je ne suis pas qu’un prétentieux qui se sait intelligent, je ne nie pas avoir un orgueil démesuré, mais qui à mon âge peut se targuer de faire ce que je fais, et d’en savoir autant que j’en sais ? Très peu et vous le savez. J’ai construit un personnage arrogant et froid, qui ne demande pas autre chose que tout l’or de Gringotts, mais ce n’est pas pour le plaisir, mon travail nécessite que je m’y investisse pleinement, sinon autant fermer boutique immédiatement. Je ne suis pas ce personnage destiné au grand public, je suis quelqu’un de sensible qui aime à se laisser rêver au bord d’un lac, n’écoutant que les clapotis de l’eau et le vent jouant dans les cimes. Je ne suis pas de ceux qui ont toujours besoin de concret, l’imagination est une preuve d’intelligence et la créativité aussi. Alors pourquoi stigmatiser une personne sur un premier contact ? Personnellement je l’ignore, mais je ne suis pas cet être que je vous semblerait être au premier abord.

Histoire

La journée était sur son déclin, le soleil brillait encore, mais il était caché derrière les toits, je regardais mon horloge avant d’offrir un sourire las à l’univers… Je devais d’ors et déjà retourner travailler, et quel métier harassant que celui d’offrir des baguettes à tous ces jeunes sorciers et sorcières en mal de savoir mystique… Un jeune garçon venait d’entrer alors que je n’avais pas encore repris mon activité, je fermais tranquillement la porte avant de m’avancer au comptoir, le regardant. Il ne savait visiblement plus quoi faire ou quoi dire, mais sa mère le poussait d’un air tout aussi perdue. Je n’avais aucune envie de leur offrir un sourire, aussi ne fis-je que m’avancer et répéter ces questions qui devenaient un rituel depuis maintenant quelques jours . Avec plus ou moins de franchises il répondit, avant que je ne lui rappelle qu’une erreur pourrait lui valoir une baguette bien moins apte à lui obéir. Confiant, il ne rectifia rien, aussi avançais-je jusqu’à lui après avoir récupéré un coffret de bois simple. Il semblait légèrement déçu puisqu’il avait lorgné du côté des ouvrages sculptés, qu’il ignorait vide bien entendu. Il ouvrit la boite et prit le morceau de bois qui sembla se satisfaire de son nouveau maître. 20.3 cm, bois d’if et cheveux de vélane, un sorcier avec des belles cartes en mains. A lui à présent de trouver sa voie. Je n’y tenais plus, il était temps que je fasse une chose qui m’avait été demandé depuis peu, mais qui occupait le plus clair de mon temps.
Une lettre étrange m’était parvenue, et je ne cessais de réfléchir, pouvais-je fermer cette boutique même pour peu de temps ? Non, mais je ne pouvais ignorer une demande de la part de Poudlard elle-même.
Accompagnant mes derniers clients jusqu’à la porte, je fermais derrière eux avec quelques excuses assurant que bientôt je serais entièrement dédié à leurs services, mais que pour l’heure beaucoup restait à faire.
D’un pas pressé que je ne me connaissais pas, je fermais d’un coup de baguette chaque vitrine que j’avais enchanté contre les sorts et effractions… Des sortilèges rudimentaires, mais qui avaient une certaine efficacité.
Dans la foulée je m’avançais vers une cage vide au premier regard, qui lorsque je l’ouvris laissa apparaître un corbeau d’une blancheur sans pareil. Sans même réfléchir je lui lançais un sortilège d’amplification alors qu’il venait de quitter la pièce par la fenêtre, grossissant assez pour supporter le poids d’un homme, je refermais ma boutique d’un mouvement de baguette et lui indiquait notre lieu de rendez-vous.
Arhuka, mon jeune corbeau n’était pas unique, en tout cas il n’était pas le seul corbeau blanc, mais il était le seul que j’avais trouvé sur ma route, alors que je récoltais le bois nécessaire à la fabrication de baguette. Une journée de vol sur son dos suffit, et lorsqu’il se posa je poussais un soupir, tandis qu’il reprenait sa forme d’origine et qu’il vint se poser sur mon épaule.
Une grille fermée se dressait devant moi, et je ne pouvais la franchir si elle était ensorcelée, ce qu’elle ne devait pas manquer d’être. Horrifié je constatais que la pousser de la main suffisait à l’ouvrir, aussi aucune protection n’avait encore été mise en place. Cependant ma stupeur ne fut rien comparée à celle que j’éprouvais face au nombre de sorcier venus aider à la reconstruction de l’école. Je souriais à la jeune Rita qui avait eu la bonté de me faire un article des plus flatteur, ainsi qu’à la jeune femme dont je ne me rappelais plus le nom, mais qui m’avait visité pour une baguette quelques jours auparavant. Dans la bonne humeur le travail s’effectuait, et chaque pierre retrouvait sa place avec lenteur, mais au moins elle retrouvait sa place. Avec application nous travaillions, jusqu’à l’épuisement. La salle commune fut la plus aisée à refaire, mais le plafond était ridiculement haut, toutefois les tableaux qui pour une grande partie avait été sauvegardé dans des pièces obscurs nous aidèrent à comprendre… Un plafond magique, je ne voyais même pas comment il était possible d’en faire un, toutefois je devais m’attendre à être surpris, je n’étais pas le plus talentueux des sorciers ici, et l’avoir oublié m’était totalement imputable.
Heure après heure, minute après minute, le château retrouvait sa splendeur passée… Nous travaillions à partir des dires des tableaux magiques, qui selon leur dire n’avaient fait que dormir durant un certain temps… Sans pour autant comprendre que leur habitat soit dans un tel état. Toutefois le plus choquant fut le refus d’admettre qu’Ollivender’s était mort, et qu’un jeune comme moi ai repris son œuvre. Vexé je ne fis plus rien pour être aimable, je travaillais à ma façon, quitte à ne plus avoir de contact. Je réfléchissais, passant des heures à tenter de relier les étages les uns aux autres… Pourquoi était-ce si compliqué ? Il y avait tant de palier pour si peu d’escalier… Mais il était possible de faire des miracles grâce à nos baguettes, elles étaient plus que des amies, presque amantes de nos rêves les plus fous. Je tendais la mienne, qui n’avait alors que très peu servie, mais qui je savais saurais me surprendre. Réunissant toute mon imagination, je me concentrais sur des allocutions magiques, pour finalement faire une série de geste précise et énoncer mon premier vrai sortilège, un sort marqué dans certains livres, le sort de golemancie. Dans un sens ce devait être la même chose, et puis d’autres corrigeraient mes erreurs à n’en pas douter.
Au début rien ne se passa comme prévu, les escaliers reconstruits passèrent de gauche à droite trop rapidement pour que qui que ce soit puisse espérer monter à l’étage voulu, mais comme si l’adrénaline retombait petit à petit, son rythme se stabilisa, bien que rapide il laissait au moins le temps de monter dessus. Je ne pouvais qu’être satisfait de ma prestation. J’émis un petit sifflement et Arhuka qui m’avait quitté revint rapidement sur mon épaule avalant goulument son vers qu’il venait de chasser. Lui aussi avait faim, et je n’aurais pas été digne si je ne lui avais pas permis de se restaurer à sa convenance.

Je retrouvais le hall complètement restauré, et si certaines salles étaient en parfait état, d’autres dans les étages supérieurs ne l’étaient pas. Mais nous ne faisions qu’un, chaque personne envisageais son aide selon ses capacités, et pour ma part j’arrivais au bout de mes possibilités. Exercé n’était pas épuisant en soi, mais trouver chaque formule, chaque gestuelle, canaliser la moindre idée pour lui donner un sens était éprouvant mentalement, à tel point que mon crâne me faisait souffrir. La sagesse m’aurait poussé à repartir, et à me reposer quelques heures avant de me remettre à la fabrication de baguette. Mais non, je n’avais que trop de fierté, et je ne pouvais m’arrêter en si bon chemin. Je marchais donc dans le hall, en bon inspecteur des travaux finis, lançant à l’occasion un sortilège pour la finition. C’est alors que je l’avais aperçu, cet escalier descendant dans les profondeurs du château, et que je me trouvais près des cachots. Un frisson parcouru mon échine avant que je ne remarque une porte incrustée d’une émeraude… Nous savions tous qu’il y avait eut quatre maison autrefois, Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard, mais nous retrouver ici, en un lieu si reculé de tout en présence de ce qui ressemblait fortement à une salle commune, avec le symbole même de Serpentard… J’éprouvais une joie et une terreur indicible. Pauvres enfants condamnés à vivre sous terre. Je restaurais les pièces seuls, Arhuka se posait là où il le pouvait lançant un coassement de mécontentement lorsque je déplaçais quelque chose trop près de lui. La poussière retombait lentement alors que la pièce avait retrouvé un semblant d’ordre. Elle n’était pas trop endommagée, ce qui était étrange puisqu’entièrement sous l’eau. Levant la tête j’apercevais au-dessus de moi les reflets couchants du Soleil qui embrasaient le lac. Un léger sourire s’étira sur mes lèvres et je m’endormis las.
Les jours suivant se firent au même rythme, à tel point que j’en oubliais presque mon véritable métier, m’évertuant à chaque minute de trouver un sortilège capable d’aider les plus démunis dans leur entreprise de reconstruction, d’autres le faisaient bien mieux que moi, mais étaient trop occupé à briller et aider au mieux.
Trois jours suffirent pour remettre les lieux en état, et la dernière pierre fut mise en place par ma dernière cliente, mais avec un sourire féroce j’ouvris les portes d’un coup de baguette, et me postait debout sur l’estrade.

« Nos baguettes ont fait des miracles ! Sorciers, sorcières, aujourd’hui est un jour particulier ! Aujourd’hui est le jour du renouveau ! La Magie est de retour, nos jeunes élèves ne demandent pas mieux qu’apprendre ! Professeurs ! A vos baguettes, que le savoir fuse ! »

A ces mots je retirais la baguette de ma gorge pour lui offrir un mouvement circulaire, et dans une synchronisation parfaite chaque bougie de la grande salle s’alluma, et les étendards des maisons tombèrent pour flotter dans le vide. J’avais en réalité beaucoup de mérite, et si me donner ce rôle ne plaisait pas à tout le monde, force était d’admettre que seul mon savoir avait permis que la sorcellerie retrouve sa place légitime dans ce monde.

Derrière l'écran

Pseudo : Arhuka / Laudius
Âge : 20 ans
Comment avec-vous connu le forum ? Fondateur
Que pensez-vous du forum ? C'est de la merde en mousseline
Quelle est votre disponibilité ? 6/7j
Autre chose ? Steack de trombone et tartare de trompette

Te voilà validé, cher fabricant de baguettes =)